Chaque année, Google cherche un concept original pour mettre en scène ses différents produits. Difficile de ne pas penser au concept phare de l’année 2016 pour réaliser une belle opération marketing.

La « Première Pièce » est le résultat de la rencontre de 3 acteurs qui, normalement, n’auraient jamais du se rencontrer. Pour cette opération de communication Google a fait appel à We Are Social, agence de communication digitale, qui s’st offert les service d’un game designer dont le nom vous dira peut-être quelque chose : Alexis Moroz.
Alexis est connu dans le domaine de l’escape game. Il est le concepteur des scénarios de la trilogie originelle de Prizoners. Bastille, Sorbonne, Elyseum… c’est lui.

Depuis cette grande aventure Prizoners, qui a maintenant presque deux ans, l’univers de l’escape game a profondément changé. Même si le concept n’a pas encore fait sa mue sur le plan des décors, les gameplay, l’intégration des énigmes dans l’espace de jeu ont beaucoup changé. C’est donc avec beaucoup de curiosité que nous sommes allés tester ce jeu.

Le scénario est relativement simple : Julie doit réaliser une performance artistique dans un musée d’art numérique parisien. Malheureusement, avant de partir, elle a oublié de brancher la « Première Pièce » à son ordinateur. Pas de bol, tous les instruments high-tech dont elle voulait se servir pour sa présentation seront donc inopérants.
Elle a donc fait appel à nous pour nous infiltrer dans son atelier et brancher la Première Pièce. Elle restera pendant ce temps en contact avec nous via un téléphone portable. Un nexus bien entendu !

Dès que nous sommes entrés dans cette salle, nous nous sommes aperçus que Julie avait un grain. Premier constat : elle a une présentation très importante et oublie de brancher la pièce maîtresse de son dispositif. Soit elle est très tête en l’air, soit elle couve un début d’Alzheimer
Deuxième constat : vous vous en doutez, la Première Pièce ne sera pas directement accessible. Julie a piégé son atelier d’artiste. Donc soit Julie a déjà été victime d’un cambriolage par le passé, soit elle est extrêmement parano.
Une fois ces constats réalisés, nous décidons de passer la seconde. En effet, nous n’avons que 40 minutes pour que la présentation de Julie ne se transforme pas en fiasco.

En s’entourant d’un spécialiste de l’Escape, We Are Social avait l’assurance du créer un vrai escape game. Nos attentes ont été complètement satisfaites. D’ailleurs sur l’ensemble des autres points, qui font le succès d’un escape (fouille, manipulation, décor, scénographie), le contrat est rempli haut la main.

Quand les outils du quotidien prennent vie

Comme vous pouvez le voir en bas de page dans notre récapitulatif, les manipulations occupent ici une très grande place. En même temps c’est tout à fait normale car nous sommes dans un showroom de google. La multiplicité des jeux, des interactions permet naturellement à l’équipe de se dispatcher dans la zone de jeu. Tout le monde peut donc participer à la résolution d’un bout de l’énigme globale.
Il est très intéressant de voir comment, tout au long de l’aventure, des outils tellement communs, tellement ancrés dans notre vie de tous les jours, peuvent être utilisés de façon détournée pour nous faire jouer : Google.fr, Google Translate, Google Cardboards, Google Photos… Nos outils du quotidien prennent vie devant nos yeux.

Au final un jeu captivant, un décor immersif grâce à l’utilisation de projection mapping qui nous place au coeur de l’aventure.
Nous avons fini le jeu avec 16 minutes d’avance. Bien évidement ce jeu n’a pas été conçu comme un challenge intellectuel ardu comme pas mal de salles sédentaires. L’objectif était d’avoir un jeu à la porté de chacun pour faire découvrir les outils de google par le prisme d’un concept de jeu convivial et qui a le vent en poupe. Challenge réussi !

Mais on attend la pérennisation de cette première salle et aussi une « Deuxième Pièce ». Ok Google ?

Salle événementielle / éphémère
93% satisfaction
Thème
Science-Fiction