Alors que The Escape Agency ouvre dans un peu plus d’un mois, nous sommes partis à la rencontre de Guillaume, le créateur de la 16e enseigne d’escape game à Paris. Nous l’avons extrait de son chantier pendant 10 minutes. Il répond à nos questions.
Depuis combien de temps planches-tu sur ton projet d’escape game ?
J’ai participé à mon premier escape game il y a un peu moins d’un an et j’ai tout de suite adoré l’idée. J’ai rapidement fait tous ceux de Paris, et c’est en débriefant une salle chez The Game avec Max que je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Cela fait donc plusieurs mois que je réfléchis, que je note des idées, et je me suis finalement lancé en juin. Mais c’est un projet en constante évolution en fonction des contraintes techniques, des idées soudaines, et du mobilier que je trouve.
Est-ce que le nombre d’enseigne déjà installées sur Paris ne t’a pas fait peur ?
La question se posait déjà quand je me suis décidé, et qu’il y avait cinq lieux à Paris. Maintenant il y en a 15 ! Mais la grande majorité des Parisiens n’ont pas entendu parler des escape games, il y a donc encore un vaste réservoir de joueurs qu’il faut conquérir. Je suis allé cet été à Budapest pour tester quelques salles, et il y en a plusieurs dizaines pour deux fois moins d’habitants.
Quand as-tu démarré les travaux ? Où en es-tu ?
Les travaux ont commencé début août. Cet été, j’ai pu monter des cloisons, refaire l’électricité, et j’ai déjà commencé à mettre les revêtements et à recevoir des meubles. Comme je fais tout moi-même avec parfois l’aide d’amis, je connais parfaitement ma salle et je peux faire les aménagements qui me conviennent. En ce moment, mes journées se passent dans les pots de peinture et mes soirées sur le bon coin !
Quand comptes-tu ouvrir ?
J’ai fait le plus gros, mais les finitions prennent du temps et c’est sans doute la partie la plus importante pour avoir une salle belle et fonctionnelle ! Il me restera encore le hall d’accueil à aménager, ce qui sera fait dans la première quinzaine d’octobre, quand les premières équipes pourront découvrir les secrets du docteur Kang. Après ça, j’aurai encore un sous-sol qui permettra d’ouvrir une deuxième salle en 2016 si le succès est au rendez-vous.
Qu’est ce qui va différencier The Escape Agency des autres enseignes ?
J’ai fait le tour des salles parisiennes et j’ai pu voir des choses qui me plaisaient et d’autres moins. Je vais mettre à profit cette observation, mon expérience de comédien ainsi que mes souvenirs du BAFA pour proposer une vraie immersion dans la thématique. The Escape Agency ne va pas accueillir des joueurs, mais des agents, qui auront une mission cruciale. Je mets un soin particulier à créer un univers cohérent, que ce soit dans l’accueil ou dans l’aménagement de la salle. Par exemple, il n’y aura pas d’écran fixé au mur pour le chrono, mais à la place… vous verrez ! Mon but est que les clients de The Escape Agency s’amusent comme des gosses et croient au scénario.
Tu as une annonce à nous faire ?
J’ai déjà essuyé les plâtres d’un escape game pas totalement au point, je ne veux pas que cela arrive aux premiers agents qui viendront enquêter à The Escape Agency ! Pour éviter ça, il y aura pas mal de tests tout début octobre pour faire des ajustements. J’offre donc à une équipe de tes lecteurs la possibilité de découvrir en avant-première le laboratoire du docteur Kang et d’influer sur le jeu définitif grâce à ses remarques.
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Merci à Guillaume d’avoir pris le temps de répondre à nos question. Toute l’équipe a très hâte de venir tester ton escape game et de sauver le monde.