Les sept péchés capitaux
Horreur | Gore
2 à 5 joueurs
Intermédiaire
👏 Excellent
25 à 45€/joueur
Anglais, Français
Fouille
Manipulation
Réflexion
Depuis septembre 2017, Goodlock Bordeaux a trouvé refuge dans une grande maison qui était à l’abandon, entre l’hôpital Saint-André et la patinoire de Mériadeck. Pour rejoindre ce complexe d’escape game en transport en commun, il vous faudra descendre à la station de tramway Palais de justice.
La première room de Goodlock aborde une thématique très originale, que l’on n’avait encore jamais rencontrée en plus de 300 escape games dans neuf pays différents. L’enseigne a choisi d’exploiter cet univers sous un angle assez lugubre : « Les sept péchés capitaux » est un escape qui fait peur… « Pas à tous », précisent les gérants, mais à la majorité, il faut bien l’admettre ! Et c’est ce qui fait tout son intérêt et son charme.
Le scénario
« Voilà 10 ans que la chapelle clandestine des fanatiques des sept péchés capitaux a été condamnée suite à la mort sanglante de plusieurs de ses fidèles. Très relayée par la presse, l’affaire a pourtant été étouffée par la police et le meurtrier court toujours. Depuis peu, des habitants s’inquiètent : une mystérieuse silhouette a été aperçue le soir sur les lieux. Courageux ou inconscients, vous décidez de vous y rendre pour découvrir ce qu’il s’y est vraiment passé. »
Pour faire peur à ses joueurs, Goodlock emploie des techniques qui rappelleront sans doute des souvenirs cauchemars à celles et ceux qui se sont déjà fait enfermer dans le « Lost Asylum » de One Hour. Et pour cause, derrière « Les sept péchés capitaux », on retrouve le game designer et concepteur des rooms de cette enseigne parisienne, Gabriel Arthur Perier. Si « Lost Asylum » est l’une des salles les plus flippantes de la capitale, « Les sept péchés capitaux » est, sans surprise, l’une des plus flippantes de Bordeaux.
Pas bien courageuse, notre équipe a sursauté à de nombreuses reprises, s’est cachée les yeux, a crié qu’elle n’était « pas là pour souffrir, ok ?! », a refusé d’avancer… « Certains tirent à la courte paille pour savoir qui passera en premier », nous racontera le game designer à la fin du jeu. Bref, on s’est rapidement demandé ce que l’on faisait là, un dimanche matin, au lieu de prendre un café en terrasse… Les décors, l’atmosphère et la mise en scène sont très travaillés, à tel point qu’une simple porte qui grince pourra suffire à vous donner des sueurs froides : c’est ça, le tour de force réussi par Goodlock ! La salle est de surcroît parfaitement agencée pour permettre à la « mystérieuse silhouette » de vous faire dresser les poils à tout moment : restez sur vos gardes en permanence…
Un game mastering qui repousse les limites de l’originalité
One Hour est également connu pour son game mastering très original – l’enseigne a remporté le prix des meilleurs game masters d’Île-de-France en 2015 et 2016 aux Escape Game Awards –, et la salle de Goodlock n’échappe pas à la règle. « Les sept péchés capitaux » repousse les limites de l’originalité : ici, le système d’indices a été mûrement réfléchi et est abouti. Vous apprendrez très vite à connaître celui ou celle qui pourra vous être d’une précieuse aide au sein de la chapelle, et qui apportera par moments un peu d’humour à votre aventure. De précieuses secondes de décompression.
Et les énigmes alors, on en parle ? Elles ne sont pas très compliquées et, finalement, le plus difficile sera de parvenir à se concentrer, à ne pas se laisser perturber ! Mission quasi impossible vu l’ingéniosité des fourbes vicieux sadiques game masters de Goodlock, mais l’important c’est d’essayer. Les casse-têtes vous demanderont à quelques reprises de bien communiquer, et vous effectuerez une poignée de manipulations très classiques mais toujours aussi sympathiques.
Un grand n’importe quoi qui fonctionne à merveille
Dans « Les sept péchés capitaux », vous n’effectuerez rien de très réaliste. Disons-le clairement, c’est un peu du grand n’importe quoi ! Mais même les plus exigeants auront certainement tendance à l’oublier, tant l’ambiance installée par l’enseigne fonctionne à merveille. À l’issue de la partie, nous avons surtout retenu cette folle heure pendant laquelle nous avons failli nous faire pipi dessus une dizaine de fois… jusque dans les dernières secondes.
Cet escape game est accessible dès l’âge de 16 ans sans adulte, à partir de 13 en présence d’une personne majeure.
N’hésitez pas à aller affronter vos peurs dans cette vieille chapelle bordelaise abandonnée, vous vivrez une expérience très originale dont vous vous souviendrez longtemps…
Découvrez le teaser vidéo de la room « Les sept péchés capitaux » :
Avis de la communauté : 92% de satisfaction
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