Wanted: Dead or Alive

Au moment de notre test, en décembre 2023, « Wanted: Dead or Alive » était le seul escape game tout public proposé par No Exit, une enseigne notamment réputée pour son expérience horrifique multi primée « El Exorcista ». Aucun âge minimum n’est donc requis pour prendre part à cette mission western de 90 minutes installée dans la banlieue d’Athènes, plus précisément à Ilioupoli, près de la station de métro Démétrios de Thessalonique.

Le scénario

« Nous sommes à la recherche des frères Mc Failures, la pire bande de voleurs à laquelle la ville de Holy Cow ait jamais eu à faire. Quiconque les trouvera sera récompensé à hauteur de 1,33$ – Justin Case, shérif »

Du fun grâce à un acting de haut niveau

À quoi s’attendre en réservant « Wanted: Dead or Alive », 55e du classement mondial des TERPECA en 2023 ? À un jeu dynamique dans un vaste décor qui se renouvelle régulièrement, et à un enchaînement d’énigmes qui n’a aucun sens au vu de l’histoire mais qui reste très fun grâce à un acting de haut niveau.

Dans une région où l’horreur règne en maître, No Exit a donc choisi d’effectuer un virage à 180 degrés. Dès les premières secondes, le rire est au rendez-vous, provoqué par un truculent personnage roi de la cascade. Un ou une actrice vous accompagnera ainsi tout au long du jeu ou presque, et sans elle l’aventure n’aurait clairement pas la même saveur. Notre game master était exceptionnel à la fois dans son énergie, sa repartie et ses interprétations.

Les énigmes ne sont pas intégrées à l’intrigue, écrivions-nous plus haut. Elles se contentent d’être thématisées. La partie démarre sur les chapeaux de roue, avec une toute première étape super originale, par le cadre et la manipulation qu’elle propose mais pas par son principe de résolution, qui est lui assez banal. Le jeu mêle des casse-têtes dans cette veine, très basiques, et d’autres plus finement ficelés, qui sortent de l’ordinaire et exigent un bon sens de l’observation. « Wanted: Dead or Alive » vous demandera aussi deux actions dénuées de toute réflexion – le thème se prêtait selon nous à en proposer davantage ! –, mais aussi du roleplay, nécessaire pour faire progresser l’histoire.

La mission se démarque par le biais d’une excellente idée mise en œuvre lors d’une séquence qui s’y prête à merveille, rendant le moment encore plus agréable et convivial. On ne s’attend pas du tout à cette petite surprise, et pourtant elle fait sens et renforce l’immersion. Que demande le peuple ?!

Enfin, ce que l’on retient principalement des décors c’est leur variété. Ils sont assez soignés, sans être parfaits ni entièrement crédibles. La salle de Way Out ne nous permet donc jamais vraiment d’oublier que nous ne sommes que dans un jeu, mais elle a bien d’autres qualités, comme celle, inestimable, de nous faire rire et de nous amuser.